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Actualités « Ce qui m’importe, c’est de m’éclater sur le terrain »

  • AJAvant-match
23 octobre 2019
« Ce qui m’importe

« Ce qui m’importe

Comment se passe ton acclimatation dans la capitale icaunaise ?

C’est passé super vite. L’acclamation sportive s’est faite très rapidement. Je connaissais déjà le coach et des joueurs. On a vite fait le tour de la ville, qui est assez accueillante. Les gens que je côtoie en dehors m’ont accueilli de la meilleure des façons. Quand j’arrive dans un club, j’aime bien rencontrer des gens en dehors du foot. Ça s’est fait naturellement.

 

Question sportive traditionnelle, quel bilan fais-tu de ce début de saison ?

A titre personnel, je redécouvre le poste de défenseur central. Je pense et j’espère monter en puissance, un peu à l’image de l’équipe. J’ai l’impression que plus on avance dans la saison et plus on arrive à atteindre nos objectifs. Ça commence à prendre forme. Le coach arrive à conserver la bonne forme physique et mentale des joueurs.

 

Septième avec seize points après la onzième journée, tu aurais signé en début de saison ? 

Surtout d’être à trois points du podium. Il y a beaucoup d’équipes concernées pour le moment. On va aussi avoir des confrontations directes avec ces équipes. L’objectif c’est de vite atteindre les 40 points. Mais pour l’instant, on ne regarde pas le plan comptable, on regarde ce que l’on produit.

 

Les fans du club évoquent le calendrier plus abordable dans les prochaines semaines. Qu’en penses-tu ?

On est capable de faire des grands matches contre les grandes équipes. Mais avec beaucoup d’humilité, il faut savoir avoir le même état d’esprit et le même degré d’exigence lors des confrontations « plus faciles » ou « moins difficiles ». Pour nous, le défi c’est de mettre la même intensité et ne pas se relâcher. En Ligue 2, tu ne peux pas te le permettre. On se concentre d’abord sur nous car l’important c’est d’enchaîner à domicile avec une deuxième victoire consécutive. On a envie de faire venir les gens au Stade. Ça passe par les résultats et le jeu produit. On se met surtout une pression sur la manière.

 

Les petites frappes en équilibre d’Alexandre Coeff

 

Dans un poste inhabituel, tu as aligné ton meilleur match lundi à Lens. Je présume que c’est un joli motif de satisfaction au regard des critiques que l’on a pu lire avant la rencontre ?

Je m’attarde surtout à ce que le coach soit content de moi. Aujourd’hui c’est le cas. On ne peut pas être aimé de tout le monde et on ne peut pas empêcher les gens de parler. Mais à la limite c’est un challenge de plus. Il y a des gens qui n’aiment pas me voir dans les compos, ça me donne envie de leur prouver le contraire. Ça passera par les résultats de l’équipe et mes performances. Moi ce qui m’importe, c’est de m’éclater sur le terrain.

 

En dehors du terrain, qui est Alexandre Coeff dans la vraie vie ?

Je suis plutôt quelqu’un de discret. Je suis un grand cinéphile, donc je regarde beaucoup de films et de séries. En ce moment, avec deux-trois coéquipiers et aussi avec des amis en-dehors, on se fait des repas chez les uns, chez les autres. Je déteste faire la cuisine pour moi-même, mais j’adore le faire quand je reçois du monde.

 

C’est un peu un dîner presque parfait ! Qui est le meilleur cuisinier dans le groupe ?

Zach’ passe son CAP cuisine et pâtisserie. Il nous invite à tester ses bonnes recettes et ses travaux pratiques. Ce soir, c’est pour moi et ce sera repas breton.

 

Dis-nous en plus sur le menu ?

Entrée avec du homard à la bretonne, petite sauce au beurre blanc. Et des noix de St-Jacques dégraissées au champagne accompagnées avec du riz et des légumes. Ce n’est pas très calorique, c’est plutôt sain et c’est préparé avec des produits nobles que j’aime bien travailler.

 

Et ta série du moment ?

J’ai tout dévoré, donc en ce moment je me suis mis à regarder Suits.

 

Plutôt Harvey Spector ou Mike Ross ?

Plutôt Mike Ross (rires).