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Actualités Le bilan de la R1 Féminine après trois journées

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16 novembre 2020
Le bilan de la R1 Féminine après trois journées

Le bilan de la R1 Féminine après trois journées

Jeune équipe à très fort potentiel l’AJA Stade évolue pour la deuxième année de rang en Régional 1, alors que son équipe réserve survole sa poule en Régional 2. Rapidement mises à l’arrêt suite au confinement, nos joueuses s’entraînent individuellement en attendant la reprise des entraînements et de la compétition. D’ici là, nous vous présentons, avec une interview de l’entraîneur Arthur Carvalho, le début de saison réalisé par notre section féminine.

Après trois matches de championnat et trois de coupe, quel est ton sentiment sportif sur le début de saison de l’équipe fanion AJA Stade ?

Arthur Carvalho : « Il est plutôt positif notamment parce que l’on est invaincu avec quatre victoires et deux matches nuls. C’est encourageant. Même si je pense que l’on peut encore faire mieux en championnat. Au niveau comptable, il nous manque quelques points. C’est compliqué de faire un bilan après trois journées. L’état d’esprit est bon. On a senti des filles extrêmement motivées. On avait repris les entraînements la dernière semaine de juillet. A ce niveau-là, c’est exceptionnel pour des filles de reprendre si tôt. Cette préparation commençait à porter ses fruits. C’est dommage que cette ‘trêve’ arrive à ce moment ».

L’AJA Stade se structure et compte désormais un staff complet. Quel regard portes-tu sur cette construction ?

AC : « L’évolution par rapport à la saison passée, c’est l’apport de John Songné, un technicien expérimenté du Centre de Formation. Cela nous permet d’individualiser le contenu de nos séances. On peut d’avantage se concentrer sur la progression technique individuelle. On a rajouté une séance athlétique-musculation par rapport aux besoins de certaines joueuses. On avait commencé à le faire la saison passée, mais cette saison, on travaille également sur du spécifique par ligne. C’est cette évolution que l’on veut donner au groupe de travail, pour lui faire passer un palier individuel et collectif ».

As-tu senti que ce groupe avait déjà franchi un petit cran depuis le début de la saison ?

AC : « C’est un petit tôt pour dire cela. On aurait peut-être vu une évolution à la mi-saison. Pour l’instant, on ne peut pas dire que ce travail d’individualisation a porté ses fruits. Je suis convaincu que le travail que l’on a commencé à mettre en place finira par payer. La patience avec un effectif jeune est l’option qui a été choisie. Il faut faire preuve de patience avec les filles. Ce travail paiera dans le temps ».

Le staff s’est également étoffé en externe avec des interventions régulières d’une sophrologue. Qu’est-ce que cela vous a apporté ?

AC : « Il y a un travail sur l’épanouissement de soi, mais également un travail sur l’aspect mental. Pour l’instant, on l’a surtout fait en approche individuelle, on avait prévu de le faire en collectif. En compétition, l’aspect mental est primordial. Ces interventions apportent une touche extérieure aux personnes qui ont l’habitude d’être avec les filles. Il y a un apport neutre. C’est une vraie plus-value par rapport à la progression des joueuses ».

Le club a réalisé un gros travail pour permettre aux joueuses d’étudier ou de se former. Comment parviennent-elles à jongler entre le foot et l’école ?

AC : « On est obligé de passer par cela. Mais je trouve que c’est très intéressant pour les filles. Elles viennent chez nous avec un premier projet sportif. Mais l’avantage de l’AJA, c’est que le club leur apporte un double projet avec le Bac, les BTS et les apprentissages. Au niveau de l’organisation, je tire un gros coup de chapeau aux filles. Les semaines sont très remplies, le rythme est exigeant. On doit jongler et être adaptable aux états de fatigue des unes et des autres ». 

Comment gérez-vous le confinement ?

AC : « Ce confinement est un peu différent du premier. Toutes les filles restent en activité professionnelle ou scolaire. Les filles ont été déçues parce que la saison venait de démarrer. Elles ont un programme physique et technique à faire en individuel. Il y a trois thèmes : les jongles, du travail avec mur et du travail de passes. On leur demande des retours vidéo pour notre suivi, on est donc un peu plus exigeant. L’objectif c’est de ne pas repartir à zéro quand la saison va reprendre ». 

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