Accueil / Actualités / Valeureux, guerriers, solidaires, mais pas récompensés

Actualités Valeureux, guerriers, solidaires, mais pas récompensés

  • AJAprès-match
21 septembre 2019
Valeureux

Valeureux

Il y avait presque tout pour passer une très belle soirée vendredi soir à l’Abbé Deschamps. Un magnifique tifo déployé par les Ultras, qui ont repris sur un voile de 80 mètres une quinzaine de maillots ayant marqué l’histoire du club. Un accueil chaleureux réservé à Benjamin Nivet, le néo-retraité, et Cyrille Carré, le médaillé aux championnats du monde de kayak. La présence de tous nos clubs partenaires, invités pour l’une des affiches de cette huitième journée de championnat. Et un public nombreux qui a poussé durant tout le match et qui a soutenu les Bleu et Blanc malgré la défaite au coup de sifflet final. En fait, il ne manquait qu’un ou trois points, qui auraient été amplement mérités pour les Auxerrois, battus au terme d’un scénario cruel et d’interventions arbitrales amères. 

Un homme dans le match : Mohamed Yattara.

L’attaquant auxerrois a profité de la blessure de Yanis Merdji pour démarrer la rencontre à la pointe de l’attaque icaunaise. L’attaquant guinéen de l’AJ Auxerre a pratiquement tout connu lors de cette rencontre face à son ancien club. Tout d’abord sa première titularisation de la saison, lui qui n’avait disputé que la dernière demi-heure face à Chambly la semaine dernière. Il a marqué son premier but après un merveilleux enchaînement contrôle orienté pied gauche puis frappe du droit, permettant à l’AJA de se relancer dans un match qu’elle avait mal débuté. A quelques minutes de la pause, il a également manqué un but tout fait. Et c’est d’autant plus dommage qu’un doublé aurait récompensé sa prestation d’ensemble. Tout particulièrement au pressing et à la récupération du cuir dans la moitié de camp adverse. Ce qui a permis à ses coéquipiers de dominer l’adversaire en infériorité numérique.

Le Bihan et Furlan expulsés.

L’infériorité numérique, voilà bien là un fait de jeu que l’on cherche encore à comprendre en ce lendemain de match. A une minute de la pause et énervé après les nombreux coups reçus sur les chevilles en première période, Mickaël Le Bihan repousse tête contre tête Yoann Salmier. Ce dernier s’écroule, en rajoute un peu et force Stéphanie Frappart, l’arbitre du match, à expulser l’attaquant auxerrois. C’est sévère, mais soit. Dont acte. Une sanction qui n’a pas été appliquée à l’identique lorsque Jimmy Giraudon a taclé Mohamed Yattara par derrière et les deux pieds décollés. « Il y a une faute grave sur Yattara qui n’est pas sanctionnée d’un rouge » réagissait à l’issue du match Jean-Marc Furlan, lui aussi expulsé en fin de première période.

L’AJA « n’a pas à rougir ce soir ».

Mise à part cela, son équipe a fait mieux que résister face à une équipe troyenne qui a su forcer la décision dans les arrêts de jeu. Les visiteurs avaient commencé la rencontre tambour battant en ouvrant le score après cinq minutes de jeu et en étouffant les locaux. Puis la suite, vous la connaissez. Yattara a remis les pendules à l’heure grâce à son enchaînement. L’AJA a dominé avant d’être réduite à dix. Elle a laissé passer l’orage pendant un petit quart d’heure de jeu en début de deuxième, avant de produire trente minutes de très grande qualité malgré l’infériorité numérique. Mais en conséquence d’un moment de flottement défensif sur l’ultime centre de la partie, elle a terminé le derby avec un score défavorable au tableau d’affiche. Les hommes de Jean-Marc Furlan « n’ont pas à rougir » comme l’a souligné un Alexandre Coeff « fier de son équipe » pour la réaction et le mental dont elle a su faire preuve. Elle devra en revanche faire sans Le Bihan, ni Furlan, la semaine prochaine à Niort pour la neuvième journée de Domino’s Ligue 2.

La fiche technique du match